Histoire de l’Association Sportive Brestoise : De 1905 à Aujourd’hui

Introduction

Fondée au début du XXᵉ siècle, l’Association Sportive Brestoise (ASB) est intimement liée à l’histoire de la ville de Brest. Depuis la création officielle en 1905 jusqu’à son évolution la plus récente en 2023, elle a joué un rôle majeur dans le développement du sport local, en particulier du football. Tour à tour confrontée aux guerres, aux rivalités sportives et aux défis économiques, l’ASB a su faire preuve de résilience, tout en conservant des valeurs humanistes et formatrices.

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Chapitre 1 : De la création de l’ASB à la Libération (1905 - 1945)

I - Contexte et Genèse (1905 - 1914)

Loi de 1905 et essor sportif
Au début du XXᵉ siècle, la pratique sportive connaît un formidable élan. Deux lois majeures, celle de 1901 sur la liberté d’association et celle de 1905 réduisant la durée du service militaire, encouragent les municipalités et les mouvements associatifs à développer des activités physiques. On cherche alors à compenser la diminution du service militaire par des exercices sportifs et à renforcer la cohésion sociale par le biais des associations.

Naissance de multiples clubs brestois

• Le Vélo Club Brestois (V.C.B.) : Déjà implanté depuis la fin du XIXᵉ siècle, il regroupe principalement des amateurs de cyclisme et de gymnastique.

• Stade Brestois (1903) : Sans rapport avec l’actuel SB29, cette formation se spécialise avant tout dans la course à pied.

• Football Club Brestois (1903) : Orienté uniquement vers le football, il est rapidement intégré au V.C.B. pour devenir la Section Athlétique (S.A.B.).

• L’Armoricaine (1903) : Club catholique rattaché à la FGSPF (Fédération Gymnique et Sportive des Patronages de France). Souvent présenté comme le précurseur du futur Stade Brestois (SB29) en 1950.

L’action municipale de 1904
En 1904, une nouvelle municipalité socialiste arrive au pouvoir à Brest et soutient le développement d’associations sportives. Elle favorise la création de l’Union Sportive Brestoise (U.S.B.) en 1905, véritable creuset omnisports qui se veut accessible à toutes les classes sociales.

Prolifération des clubs et essor du football

• Jeunesse Sportive Brestoise (J.S.B.) : Créée également en 1905, elle marie vie mondaine et esprit populaire, en lien avec l’école publique.

• Amicale Athlétique Brestoise (1905) : Porteuse de valeurs ouvrières, centrée sur la gymnastique.

• AS Lambézellec (1905) : Né de la fusion de la Jeunesse Sportive Kérinéenne et de l’Association Sportive Lambézellec, ce club s’illustre rapidement dans le football.

Vers 1910, l’AS Lambézellec devient l’une des équipes dominantes de la région brestoise. En 1914, son assemblée générale aboutit à la dissolution et la fusion de trois entités (AS Lambézellec, J.S.B. et U.S.B.) pour créer l’Association Sportive Brestoise (ASB). Son premier président, Paul Godoc, met en avant une approche omnisports, incluant l’athlétisme, la natation et le tennis.

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II - Un développement contrarié par la Grande Guerre (1914 - 1918)

La Première Guerre mondiale interrompt brutalement l’élan sportif. Les jeunes joueurs sont mobilisés et nombre d’entre eux ne reviendront pas. Malgré tout, l’ASB s’associe au Stade Quilbignonnais pour continuer à disputer quelques rencontres. Les compétitions officielles sont suspendues, puis reprennent péniblement en 1919.

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III - Les premiers succès et les turbulences (1919 - 1930)

Reprise et montée en puissance
Dès 1919, l’ASB remporte le championnat de Basse-Bretagne et adhère à la Ligue de l’Ouest de Football-Association (LOFA). Brest se passionne pour ce nouveau club qui rivalise avec L’Armoricaine.
1919 voit également la création de l’Union Sportive Ouvrière (USO), qui viendra renforcer le paysage local.
Les premiers derbys face à L’Armoricaine attirent plusieurs milliers de spectateurs, un chiffre considérable pour l’époque.

Stade de Prat-ar-Raty et structuration
En 1920, l’ASB quitte son terrain provisoire pour s’installer au stade de Prat-ar-Raty, derrière le cimetière de Kerfautras. Une tribune en bois de 1100 places est construite, marquant la volonté de moderniser l’infrastructure. Le club reçoit aussi du soutien populaire lors de quêtes et de souscriptions.

Division d’Honneur et reconnaissance
La saison 1921-1922 voit la création de la Division d’Honneur (DH). L’ASB, championne de 1ère série, y accède rapidement.
Les 16ᵉ de finale de Coupe de France en 1922 face au Red Star, futur vainqueur, confirment la notoriété grandissante de l’ASB.

Tensions et rivalités
Le milieu des années 1920 est marqué par des conflits internes à la Ligue de l’Ouest, liés notamment aux velléités d’entrée dans le monde professionnel. L’ASB, pourtant solide sportivement, subit des sanctions (1926) et s’oppose à la gestion rennaise de la LOFA.

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IV - L’âge d’or d’avant-guerre (1930 - 1939)

Ménez-Paul, un stade ambitieux
En 1930, sous l’impulsion de Louis Le Calvez, l’ASB décide de construire un nouveau stade à Ménez-Paul. Grâce à une société immobilière d’actionnariat populaire (actions à 100 francs), les travaux sont entrepris. Inauguré le 11 novembre 1933, ce stade est rapidement considéré comme l’un des plus beaux de France.

Titres et parcours mémorables

• 1935 : Premier titre de champion de l’Ouest, sous la direction de l’entraîneur hongrois Kalman Székany.

• 1936 : Quarts de finale de la Coupe de France après avoir éliminé plusieurs équipes professionnelles (Girondins de Bordeaux, CA Paris, Roubaix). Une affaire d’« amateurisme marron » perturbe cependant cette épopée.

• 1937 : L’ASB remporte la première Coupe de France amateur en battant Agde (3-1) à Colombes.

Contradictions et professionnalisme
Confrontée à la question du professionnalisme, l’ASB hésite. La Fédération la menace de la rétrograder si elle franchit le pas. Le club préfère demeurer en DH, tout en subissant des suspensions et pressions administratives.

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V - La Seconde Guerre mondiale (1939 - 1945)

Lors du second conflit mondial, Brest est particulièrement touchée. Les stades subissent des destructions, et de nombreux joueurs partent au combat ou rejoignent la Résistance. L’ASB cesse ses activités officielles de 1942 à 1944. À la Libération, la ville est détruite à 85%. Il faut tout reconstruire, y compris le stade de Ménez-Paul criblé d’obus. Dès fin 1944, l’ASB renoue avec la compétition.

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Chapitre 2 : Les trente glorieuses (1945 - 1975)

I - La reprise

En 1945, Brest sort exsangue du siège et doit tout rebâtir. Les supporters de l’ASB se mobilisent avec pelles et pioches pour remettre en état Ménez-Paul. La saison 1944-1945, disputée en effectif réduit, consacre néanmoins l’ASB championne de première division locale. Dès l’année suivante, le club retrouve la DH (1945-1946).

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II - L’émergence du Stade Brestois (1950)

En 1950, plusieurs patronages catholiques (dont L’Armoricaine) fusionnent pour créer un nouveau « Stade Brestois », à l’origine de l’actuel SB29. Les derbys prennent alors une ampleur considérable, notamment en Coupe de France.

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III - L’ASB en CFA : la passion brestoise

• Début des années 1950 : L’ASB navigue entre la DH et le CFA.

• 1951 - 1957 : L’arrivée de Martial Gergotich comme entraîneur-joueur (passé pro à Nantes et Alès) marque une nouvelle impulsion.

Les derbys contre le Stade Brestois attirent régulièrement plus de 7 000 à 10 000 personnes à Ménez-Paul, montrant l’engouement populaire.

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IV - L’apogée (1960 - 1967)

• 1962 : L’ASB élimine le Racing Club de Paris (D1) pour atteindre les quarts de finale de la Coupe de France.

• 1963 : Vice-champion de CFA, l’ASB s’incline contre le Gazélec Ajaccio. L’équipe, emmenée par Martial Gergotich, compte dans ses rangs Bernard Brochand, Marc Rastoll ou Flavien Rozan.

• 1965 & 1966 : Le club remporte deux Coupes de l’Ouest.

En 1967, l’ASB est reléguée en DH tandis que le Stade Brestois poursuit son ascension vers le professionnalisme. Cette bascule renforce la rivalité historique entre les deux clubs.

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V - Les années 1970, entre espoir et désillusion

• 1970 : L’ASB termine deuxième du championnat DH.

• 1973 : Les juniors atteignent la finale de la Coupe Gambardella, s’inclinant aux tirs au but face au Stade Rennais.

Malgré des performances notables, l’équipe première ne parvient pas à se stabiliser dans l’élite amateur.

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Chapitre 3 : Une souffrance sportive mais des valeurs constantes (1975 - 2020)

I - D3, D4 et descentes en régional

Dès la fin des années 1970, l’ASB retrouve la D3, puis alterne avec la D4. Les années 1980-1990 sont marquées par des difficultés financières et un soutien municipal limité. Malgré tout, l’ASB signe quelques beaux coups en Coupe de France, notamment en 1981, où elle élimine le Stade Brestois après une interminable séance de tirs au but.

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II - Formation et rôle social

Malgré la relégation sportive, l’ASB mise sur sa solide école de formation. Parmi ses talents :

• Paul Le Guen : Formé en 1982-1983, futur international et champion de France avec le PSG.

• Corentin Martins : Passé par l’ASB, sélectionné 14 fois en Équipe de France, vainqueur de la Coupe de France avec Auxerre.

• Famille Mbock : Griedge, internationale française et multi-titrée avec l’OL, et son frère Hiang’a Mbock, qui deviendra professionnel au Stade Brestois.

Le club conserve aussi un rôle social majeur dans le quartier de l’Europe, soutenu par des bénévoles fidèles comme Noël Lusven, Alain Maubian (Moby) et d’autres.

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III - Un centenaire sous le signe de la fidélité (2005)

En juin 2005, l’ASB célèbre son centenaire avec des matchs de gala réunissant d’anciens joueurs comme Paul Le Guen, Corentin Martins ou Patrick Colleter. L’événement rassemble plusieurs générations autour de Ménez-Paul.

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IV - De nouvelles ambitions freinées (2010 - 2020)

Dans les années 2010, l’ASB multiplie les bonnes performances en coupes et en championnats régionaux. Elle remporte notamment la Coupe du Conseil général et enchaîne des montées successives (PH, DHR, DSR). Toutefois, une accumulation de cartons rouges prive le club de l’accession à la DH au dernier moment, provoquant la frustration des joueurs et du staff.

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Chapitre 4 : Le renouveau depuis 2020

2020-2021 : Une descente en Régionale 3 (R3) marquée par la crise sanitaire
En raison de la pandémie de COVID-19 et de l'arrêt des compétitions en 2019-2020, l’AS Brestoise se retrouve reléguée en Régionale 3 (R3), une division qu'elle n’avait plus connue depuis longtemps. Cette descente, subie plutôt que méritée sur le terrain, marque un coup dur pour le club, qui voit plusieurs joueurs partir et doit reconstruire une équipe compétitive dans un championnat inférieur.

Durant cette période, le club mise sur la stabilité et la formation interne pour retrouver son niveau. L’entraîneur-joueur Alex Duprat prend en charge la restructuration du groupe et met en place une nouvelle dynamique, visant à redonner de l’ambition à l’équipe première.

2021-2022 : Une saison de transition et une ambition retrouvée
Dès le début de la saison 2021-2022, l’AS Brestoise affiche de nouvelles ambitions. Le recrutement est soigneusement mené pour renforcer l’équipe avec des joueurs capables d’évoluer à un niveau supérieur. En championnat, le club monte progressivement en puissance, grâce à un jeu vif et technique qui lui permet d’imposer son style.

Parallèlement, la Coupe de France devient un enjeu de prestige pour l’équipe. L’AS Brestoise réalise un beau parcours en atteignant le 5ᵉ tour, où elle affronte l’US Concarneau (National). Bien que l’ASB s’incline face à un adversaire plus fort, cette performance souligne le retour du club à un bon niveau de compétition.

2022 : Le retour en Régionale 2 (R2)
En octobre 2022, l’AS Brestoise retrouve la Régionale 2 (R2) après une belle saison en R3. L’équipe, plus solide et mieux organisée, ne se contente pas de simplement remonter, elle le fait avec la conviction d’être plus forte qu’auparavant. L’encadrement et les joueurs soulignent les progrès réalisés, aussi bien sur le plan technique que physique.

Ce retour est marqué par plusieurs éléments :

• Un encadrement renforcé : Alex Duprat abandonne son statut d’entraîneur-joueur pour se consacrer pleinement à son rôle de coach.

• Des infrastructures modernisées : La municipalité et les dirigeants investissent dans de nouveaux équipements, notamment un terrain synthétique.

• Une dynamique positive en Coupe de France : L’ASB atteint le 6ᵉ tour et affronte l’US Saint-Malo, renforçant la crédibilité du club.

2022-2023 : Se stabiliser en R2 et viser plus haut
Pour cette première saison de retour en Régionale 2, l’AS Brestoise se fixe un objectif principal : se maintenir solidement dans la division. Le club ne souhaite pas se contenter d’éviter la relégation, mais ambitionne également de figurer dans la première moitié du classement, voire de jouer les trouble-fêtes pour une éventuelle montée à moyen terme.

Plusieurs mesures sont mises en place :

• Renforcement de l’effectif : Des recrues ciblées viennent compléter le groupe afin d'apporter de la profondeur à tous les postes.

• Accent mis sur la cohésion et l'expérience : Le staff travaille à souder un collectif solide, en s’appuyant sur les joueurs d’expérience et la formation locale.

• Un travail intensifié sur le plan physique et tactique : Le retour en R2 exige une adaptation au rythme et aux exigences de la division.

Conclusion : Un club en pleine renaissance
L’AS Brestoise, après avoir connu des moments difficiles en R3, revient en R2 avec plus de solidité, une vision plus claire et un projet structuré. Grâce à une gestion efficace, un effectif renforcé et des infrastructures modernisées, le club semble mieux préparé que jamais à évoluer durablement à ce niveau et, pourquoi pas, viser encore plus haut dans les années à venir.

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Chapitre 5 : Le cœur Bleu de France

À travers plus d’un siècle d’existence, l’ASB est portée par des femmes et des hommes dont la passion dépasse les simples considérations sportives. Bénévoles, joueurs, supporters, dirigeants : tous contribuent à l’âme du club.

Figures marquantes

• Nicolas Maguères : Sélectionné pour les JO d’Anvers en 1920.

• Martial Gergotich : Ancien joueur pro (Nantes, Alès) puis entraîneur historique de l’ASB (1951-1957, puis 1957-1963).

• Deux Robert Coat : L’un, défenseur international amateur dans les années 1920, l’autre, attaquant dans les années 1960.

• Paul Le Guen : International français, champion avec le PSG, passé par l’ASB en 1982.

• Corentin Martins : Ancien Auxerrois et international tricolore, formé à l’ASB.

• Griedge Mbock : Internationale française, multiple championne avec l’OL.

• Hiang’a Mbock : Frère de Griedge, formé également à l’ASB avant de passer professionnel au Stade Brestois.

• Jean-Claude Plessis : Ancien président historique de l’ASB (avant de présider le FC Sochaux).

• Noël Lusven : Président lors du centenaire de 2005, il organise de grands événements et renforce la visibilité du club.

• Alain Maubian (Moby) : Bénévole emblématique, véritable couteau suisse du club, impliqué depuis des décennies.

• Bruno Derrien : Ancien arbitre international, il a longtemps soutenu l’ASB.

• Claude Gestin : Joueur (défenseur) durant les années 1970-1980, puis entraîneur et dirigeant.

• Joseph Gourlay : Joueur dans les années 1920, témoin de l’ASB de l’entre-deux-guerres.

• Léon Guiard : Joueur et dirigeant, président de la Ligue de l’Ouest dans les années 1980.

• Charles Colemard : Joueur, dirigeant et président cumulant le plus grand nombre de licences à l’ASB.

• Marc Rastoll : International junior et pilier de l’équipe mythique de 1962-1963, puis professionnel à Sedan.

• Jacques Jousseaume : Figure de la Gambardella 1973, emblème de la formation asbéiste.

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Conclusion Générale

L’Association Sportive Brestoise s’enracine dans l’histoire de la ville depuis plus d’un siècle. Née au cœur des rivalités politiques et religieuses du début du XXᵉ siècle, elle a su grandir, connaître de grands succès dans les années 1930 et 1960, puis traverser des périodes de crise et de relégation. Son stade de Ménez-Paul, véritable symbole, a vu passer des centaines de joueurs passionnés.

Aujourd’hui, après un passage en R3 lié à la crise sanitaire, l’ASB retrouve la Régionale 2 (R2) avec ambition et détermination. Forte de sa tradition de formation et de son ancrage social dans le quartier de l’Europe, elle espère perpétuer la flamme « Bleu de France » et retrouver, pas à pas, les sommets du football amateur français.

À suivre…
La prochaine page de l’histoire de l’AS Brestoise s’écrira dans les saisons à venir, au gré des performances sportives, des évolutions d’effectif, et du soutien inlassable de ses bénévoles et supporters. Un siècle après sa création, l’ASB demeure un acteur incontournable du football brestois, attaché à la fois à son héritage et à son avenir.